Le lys et le lion : le tournoi des 3 sorciers (fleurmione)
Seule et un peu perdue dans l’immensité du labyrinthe, Fleur n’avait aucune notion du temps écoulé. La seule chose dont elle était certaine, c’était que tous les champions étaient désormais à l’intérieur. L’obscurité se faisait de plus en plus oppressante à mesure qu’elle avançait.
La fière Vélane, fidèle à son instinct, usa de sa nature magique pour s’adapter à son environnement. Après avoir couru sans but pendant de longues minutes, elle décida de s’arrêter. Fermant les yeux, elle se concentra sur les sons autour d’elle, écoutant attentivement chaque bruissement, chaque souffle du labyrinthe.
Tentant de ressentir la magie du trophée, Fleur se plongea dans une méditation profonde. Mais un bruit soudain, provenant de sa gauche, brisa sa concentration. Sur ses gardes, elle ouvrit les yeux et scruta l’obscurité. Une silhouette émergea peu à peu, et son cœur s’emballa lorsqu’elle reconnut les cheveux bruns en bataille de celle qu’elle aimait.
- Hermione ? Mais… tu n’as pas le droit d’être ici !
- Je devais te parler, Fleur. Je ne pouvais plus garder ce mensonge pour moi.
- Mon amour, de quoi parles-tu ?
Hermione baissa les yeux, hésitante, puis parla d’une voix tremblante :
- Je ne peux pas être avec toi, Fleur. Tu es une créature, et je ne suis qu’une simple humaine. J’ai réfléchi à nous… et je me demande si tu n’as pas utilisé tes pouvoirs de séduction de Vélane sur moi. Peut-être que Ron avait raison, au fond.
Fleur sentit son monde vaciller.
- Hermione, non… tu ne peux pas penser ça. Jamais je ne te ferais une telle chose !
Elle tendit les mains pour attraper celles de la Gryffondor, mais cette dernière recula, évitant son contact.
- Mon amour, ne fais pas ça. Je t’aime… tu es ma vie, murmura Fleur, la voix brisée. Les larmes glissèrent doucement sur ses joues, brillant sous la faible lumière du labyrinthe.
Pendant ce temps, dans les tribunes, Hermione, assise entre Molly et Apolline, se mit subitement à pleurer toutes les larmes de son corps. Son sanglot attira immédiatement l’attention.
- Hermione, tout va bien ? demanda Molly, visiblement inquiète.
La jeune Gryffondor hocha la tête, incapable de parler au début, puis lâcha dans un souffle :
- Je… je ne sais pas ce qui se passe. J’ai l’impression… d’avoir le cœur brisé.
Apolline, alerte, échangea un regard grave avec Molly.
- Hermione, peux-tu ressentir les émotions de Fleur ?
Hermione essuya ses larmes et hocha faiblement la tête.
- Ça arrive parfois… mais Apolline, tu crois qu’il lui arrive quelque chose ?
La matriarche française réfléchit un instant avant de répondre :
- Normalement, les couples qui n’ont pas encore scellé leur lien ne devraient pas pouvoir ressentir les émotions de l’autre. Mais votre magie… elle semble déjà en train de fusionner. Même sans le scellement.
Elle posa une main rassurante sur l’épaule de la jeune sorcière.
- Ferme les yeux, ma chérie, et concentre-toi sur Fleur. Essaie de comprendre ce qu’elle ressent.
Hermione obéit. Inspirant profondément, elle se plongea dans l’état émotionnel de Fleur. Ce qu’elle perçut lui fit ouvrir brusquement les yeux, terrifiée.
- Elle est bouleversée. Je peux ressentir sa tristesse, comme si elle était… en deuil. Elle souffre, profondément.
La Gryffondor se leva d’un bond, la panique dans les yeux.
- On doit la sortir de là !
Apolline et Molly s’empressèrent de l’attraper par les mains, la forçant à se rasseoir.
- Hermione, calme-toi. Tu ne peux rien faire d’ici, dit Molly d’un ton apaisant.
Mais Hermione secoua la tête, les yeux pleins de larmes.
- Mais elle a mal, Molly. Je dois l’aider !
Apolline lui adressa un sourire rassurant, bien que teinté d’inquiétude.
- Ma fille est forte. Elle saura surmonter cette épreuve. C’est une Delacour.
Ces mots apaisèrent légèrement Hermione, mais elle ne pouvait se débarrasser de cette angoisse qui continuait à serrer son cœur.
Dans le labyrinthe, l’état de Fleur continuait de se détériorer. Les paroles de plus en plus cruelles de la fausse Hermione la blessaient profondément.
- Tu n’es pas Hermione, c’est impossible. Elle ne dirait jamais des choses pareilles. Elle m’aime, je le sais ! protesta Fleur, la voix tremblante mais empreinte de défi.
La silhouette brune secoua la tête, le regard froid.
- Non, Fleur. Ce n’était que l’emprise que tu as sur moi qui parlait. Je ne t’aime pas. Abandonne, et laisse-moi partir.
Fleur serra les poings, sentant ses larmes remonter.
- Jamais ! hurla-t-elle, pointant sa baguette.
- Ridikkulus !
Instantanément, la brune se transforma en un petit chaton miaulant faiblement. Fleur poussa un soupir tremblant, les émotions la submergeant.
- Saloperie d’épouvantard… murmura-t-elle en essuyant rageusement une larme sur sa joue.
Elle n’eut pas le temps de se remettre. Une nuée d’araignées gigantesques fonçait sur elle à toute vitesse, leurs pattes crissant sinistrement sur le sol.
Malgré son aversion viscérale pour ces créatures, Fleur refusa de céder à la panique. D’un geste rapide et précis de sa baguette, elle lança un sort de pétrification, immobilisant les créatures.
- Pourquoi j’ai participé de mon plein gré à ce tournoi ? râla-t-elle en français, ajoutant une série de jurons colorés, avant de reprendre sa route vers le centre du maudit labyrinthe.
De retour dans les tribunes, Hermione retrouva son calme. Elle avait senti un changement dans les émotions de Fleur : moins de tristesse, plus de détermination. Cela la rassura.
Pour passer le temps, elle initia un rapprochement franco-britannique entre Apolline et Molly. Rapidement, les deux femmes se découvrirent une passion commune pour la cuisine. Cela donna à Hermione une idée : elle leur demanda quelques conseils culinaires pour surprendre Fleur un jour.
Tandis que les deux mères échangeaient des recettes et des astuces, Hermione se perdit dans ses pensées. Elle imaginait un futur partagé avec Fleur, une vie simple et heureuse. L’image de sa petite amie, concentrée en cuisine, lui revint en mémoire. Lors de leur escapade à Londres, Fleur lui avait préparé un repas délicieux, et Hermione en gardait un souvenir ému.
Décidée à s’améliorer, elle invoqua un petit carnet et commença à prendre des notes.
- Apolline, tu crois que tu pourrais m’apprendre les bases de la bouillabaisse ? demanda Hermione, déterminée.
Apolline éclata de rire, amusée par cette demande ambitieuse.
- Oh, Hermione, tu ne choisis pas le plus facile pour commencer.
- C’est un plat qui a beaucoup de signification pour nous, alors j’espérais pouvoir le refaire cet été, si Fleur passe quelques jours à Londres.
Le visage d’Apolline s’adoucit.
- Je peux t’assurer que ma fille sera à Londres aussi vite qu’elle le pourra une fois l’année scolaire terminée. Bien, prends bien note : la recette que je vais te donner est une tradition familiale. Elle se transmet de mère en fille depuis des générations.
Elle fit une pause, le regard bienveillant.
- Tu n’es pas encore officiellement la compagne de Fleur, mais je crois qu’une petite exception ne dérangera pas ma mère. Elle t’aime déjà beaucoup, tu sais.
Hermione sentit son cœur se réchauffer à ces mots. Elle esquissa un sourire, pleine de gratitude, et se concentra sur ses notes.
À côté, Molly observait la scène avec un regard complice. Elle était heureuse pour Hermione et n’hésita pas à prendre discrètement quelques notes, désireuse elle aussi d’approfondir ses compétences culinaires.
Elles étaient encore plongées dans leur discussion sur la bouillabaisse lorsqu’Hermione poussa un cri déchirant, qui fit taire l’ensemble des tribunes en un instant.
Apolline et Alexandre blanchirent comme des fantômes. Même Madame Maxime, d’ordinaire si calme, ne pouvait plus rester en place.
- Hermione, qu’est-ce qui se passe ? demanda Apolline, son accent français encore plus prononcé à cause de l’inquiétude.
Hermione, secouée par des sanglots, peinait à articuler. Elle tremblait, et son regard terrifié restait fixé sur le labyrinthe. La bague vélane qu’elle portait à son annulaire droit scintillait d’un rouge alarmant, arrachant un frisson aux parents Delacour.
- Concentre-toi, ma chérie. Tu dois nous expliquer ce que tu ressens, insista Molly, tout en posant une main apaisante sur son dos.
- Elle… Elle… bredouilla Hermione, avant qu’une lumière rouge ne jaillisse au-dessus des immenses haies du labyrinthe, suivie d’une seconde quelques instants plus tard.
Un silence pesant s’abattit sur la foule. L’inquiétude était palpable.
Pendant ce temps, Fleur avançait à pas rapides, l’intensité de l’aura magique du trophée augmentant à chaque tournant. Toute son attention était focalisée sur le chemin, ce qui la fit négliger de surveiller ses arrières. Elle ne remarqua pas Viktor Krum qui la suivait discrètement.
À une croisée des chemins, son instinct vélane se réveilla brusquement, l’alertant d’un danger imminent. Fleur eut tout juste le temps d’esquiver un Doloris lancé par le champion bulgare.
- Putain, Krum ! On a dit pas d’attaques directes entre nous. Tu es fou ! s’exclama Fleur en se relevant.
Mais Viktor ne répondit pas. Ses yeux vitreux trahissaient son état : il était clairement sous l’effet d’un sortilège Impérium.
Ignorant les protestations de Fleur, Krum lança une série de sorts, l’attaquant sans relâche. Dans l’espace restreint du labyrinthe, Fleur avait peu d’espace pour esquiver.
- Viktor, écoute-moi ! C’est Fleur. Tu dois te libérer de cette emprise, tenta-t-elle, désespérée.
Elle usa de sa magie vélane, espérant perturber le contrôle mental du bulgare, mais cela n’eut aucun effet. L’état de Viktor était trop profond.
Distrait un instant par une vague de magie familière qu’elle reconnut comme celle d’Harry, Fleur n’eut pas le temps de réagir lorsque Krum lança un autre Doloris, qui la frappa de plein fouet.
Elle s’effondra au sol dans un cri de douleur.
- Fleur ! hurla Harry, arrivant à toute vitesse.
D’un mouvement rapide, Harry tenta de maîtriser Viktor, mais le Bulgare, toujours enragé, résista farouchement. Heureusement, Cédric Diggory apparut quelques instants plus tard et engagea un duel féroce avec Viktor, permettant à Harry de se précipiter auprès de Fleur.
- Accroche-toi, Fleur, ça va aller, murmura Harry en posant une main sur son épaule.
Cédric revint bientôt vers eux, légèrement essoufflé.
- Ça va, Potter ? demanda-t-il.
- Oui, merci. Mais Fleur est blessée. Nous devons prévenir les professeurs, répondit Harry, inquiet.
Cédric hocha la tête et pointa sa baguette vers le ciel.
- Periculum !
Une forte lumière rouge s’éleva, signalant une urgence.
- Où est Viktor ? demanda Harry, jetant un coup d’œil autour de lui.
- Je l’ai immobilisé derrière l’autre haie. Il ne pourra plus nous attaquer, répondit Cédric.
Ils rejoignirent Viktor, toujours inconscient. Son état restait préoccupant, mais les réponses concernant son attaque sur Fleur devraient attendre.
- Periculum ! lança Harry à son tour, une deuxième lumière rouge illuminant le ciel.
Mais ils n’eurent pas le temps de souffler. Une bourrasque violente traversa le labyrinthe, les forçant à courir à toute allure pour échapper à un nouveau danger.
Dans l’enceinte du terrain de Quidditch, un silence lourd s’abattit lorsque Hagrid fit son apparition, portant dans ses bras le corps inerte de la championne de Beauxbâtons. Fleur Delacour, si fière et forte, semblait soudain si fragile.
Hermione, ressentant la douleur déchirante de son âme sœur, avait bondi sur la pelouse tel un lion enragé, ignorant les appels de ses proches. Derrière elle, les parents Delacour la suivaient de près, le visage marqué par l’inquiétude, tandis que la petite Gabrielle, en pleurs, était prise en charge par Molly Weasley.
- Mon amour, réveille-toi. Tu ne peux pas me quitter, pas maintenant, je t’en supplie… sanglota Hermione, tombant à genoux à côté du corps de Fleur. Ses mains tremblaient en caressant doucement le visage pâle de la Vélane.
Le spectacle était déchirant, et même les spectateurs les plus endurcis ne pouvaient retenir leurs larmes face à la détresse palpable de la jeune Gryffondor.
- Miss Granger, laissez-moi faire, s’il vous plaît, intervint Dumbledore d’une voix douce mais ferme, tout en s’agenouillant à côté d’elle.
Hermione se recula à contrecœur, laissant une place au directeur, mais resta agenouillée à proximité, son regard fixant désespérément chaque mouvement de sa baguette.
Dumbledore murmura plusieurs sorts de diagnostic, son expression grave. Enfin, il se tourna vers Hermione et les Delacour.
- Miss Granger, elle respire. Faiblement, mais elle est en vie. Vous devez vous calmer. Que l’on fasse venir Madame Pomfresh immédiatement !
Déjà alertée, l’infirmière de Poudlard surgit en trombe depuis la tente médicale, sa mallette en main.
- Poppy, je soupçonne un Doloris. Faites le nécessaire, expliqua Dumbledore en se relevant pour lui céder la place.
Hagrid, visiblement ému, s’approcha à nouveau, prêt à porter Fleur jusqu’à l’infirmerie, mais il fut arrêté net par une Hermione enragée.
- Hagrid, je m’en occupe, déclara-t-elle d’un ton déterminé.
La foule entière retint son souffle tandis que, sous les regards surpris des Delacour et des spectateurs, Hermione souleva Fleur dans ses bras avec une force inattendue, presque surnaturelle.
- Miss Granger, laissez Madame Pomfresh l’emmener, tenta de la raisonner Dumbledore.
- Je ne la laisserai pas seule. Je vous en supplie, laissez-moi rester. Je serai discrète, je vous le promets. Soignez-la, je vous en supplie, plaida Hermione, les yeux embués de larmes mais empreints d’une détermination inébranlable.
Face à tant de ferveur, l’infirmière et le directeur échangèrent un regard, puis acquiescèrent.
- Très bien, mais vous devez rester calme et ne pas interférer, précisa Pomfresh en dirigeant Hermione vers l’infirmerie, où la bataille pour sauver Fleur ne faisait que commencer.
Comprenant la détresse de leur future belle-fille, et apaisés par les mots rassurants de Dumbledore, les Delacour s’étaient installés à l’écart, à l’extérieur de la tente médicale. Ils attendaient, le cœur lourd, des nouvelles de leur fille aînée.
Madame Pomfresh émergea enfin de la tente, quelques instants plus tard.
- Votre diagnostic était correct, Directeur, annonça-t-elle d’un ton professionnel. Elle a subi l’impact d’un Doloris en plein cœur. C’est un miracle qu’elle n’ait pas davantage de blessures internes. La jeune Miss Granger est à ses côtés et refuse catégoriquement de la quitter. Il faudra encore quelques heures avant qu’elle ne se réveille, mais son état est stable. Monsieur et Madame Delacour, vous pouvez entrer si vous le souhaitez.
- Merci, Poppy, répondit Dumbledore avec un hochement de tête reconnaissant.
- Merci, Madame, ajouta Apolline avec une émotion sincère dans la voix. Merci d’avoir pris soin de notre fille.
Les Delacour pénétrèrent doucement dans la tente médicale. À l’intérieur, Hermione était assise près du lit de Fleur, tenant sa main avec une tendresse infinie, ses yeux rougis par les larmes.
- Désolée… murmura Hermione en les voyant entrer. J’aurais dû vous laisser ma place. Vous êtes sa famille.
Elle se leva maladroitement, prête à leur céder la chaise, mais elle fut arrêtée par une main ferme sur son épaule.
- Reste, déclara Alexandre, sa voix grave empreinte de douceur. Tu es sa famille, et bientôt, tu le seras encore plus que nous. Fais-moi confiance, c’est l’expérience d’un compagnon qui parle.
Hermione, interdite, fixa le regard bienveillant du père de Fleur, cherchant à comprendre le poids de ses mots.
- Mon mari a raison, ajouta Apolline en s’agenouillant près de sa fille pour caresser doucement son front. Une âme sœur, pour une Vélane, est encore plus importante que ses parents. Tu comptes plus que tu ne l’imagines, Hermione. Elle sera heureuse de te voir à son réveil.
Hermione hocha la tête, submergée par l’émotion, et se rassit, ses doigts reprenant instinctivement ceux de Fleur.
Voyant que leur présence n’était plus indispensable, les parents de Fleur s’échangèrent un sourire complice et se relevèrent.
- Nous allons rejoindre Gabrielle, déclara Apolline avec douceur. Elle s’inquiète pour sa sœur, mais nous reviendrons un peu plus tard.
Alexandre posa une main rassurante sur l’épaule d’Hermione avant de quitter la tente avec sa femme, laissant à la jeune Gryffondor la tâche sacrée de veiller sur Fleur.
Dans le silence apaisant de la tente, Hermione murmura, plus pour elle-même que pour sa petite amie :
- Je serai là à ton réveil, mon amour. Je te le promets.
Dans le silence feutré de la tente médicale, Hermione restait assise près du lit de Fleur, les yeux rivés sur son visage paisible mais marqué par la fatigue. Elle n’avait aucune idée des événements tragiques qui se déroulaient à l’intérieur du labyrinthe. Les minutes s’étiraient en heures, et l’inquiétude n’avait de cesse de peser sur ses épaules.
Alors qu’elle veillait, un tumulte soudain à l’extérieur brisa le calme. Des cris résonnèrent dans l’air nocturne, attirant son attention. À contrecœur, Hermione relâcha la main de sa bien-aimée et s’approcha de l’entrée pour comprendre ce qui se passait.
Ce qu’elle vit au loin glaça son sang. Harry apparaissait à l’orée du labyrinthe, le visage ravagé, le corps meurtri, traînant péniblement le corps sans vie de Cedric Diggory. Hermione porta une main tremblante à sa bouche, incapable de détourner les yeux. Elle sentit son cœur se briser en voyant son meilleur ami emmené à l’écart par Dumbledore et Maugrey.
L’instinct protecteur et l’amour fraternel qu’elle éprouvait pour Harry l’incitaient à courir vers lui. Mais alors qu’elle allait faire un pas dans sa direction, un cri déchirant provenant de la tente la figea sur place.
- Hermione !
La voix affolée de Fleur l’appela, et sans hésiter, Hermione rebroussa chemin, ignorant le chaos des tribunes pour rejoindre celle qui détenait son cœur.
Dans la tente, elle trouva Fleur dans un état de panique, haletante et tremblante, des gouttes de sueur perlant sur son front.
- Mon amour, je suis là. Respire, respire doucement, murmura Hermione en français, sa voix douce tentant d’apaiser la championne désemparée.
Fleur leva des yeux affolés vers elle, sa respiration hachée.
- Viktor… il est…
- Chut, calme-toi. Tout va bien, tu es en sécurité. Je suis là.
Fleur, submergée par l’émotion, se redressa et se blottit contre Hermione, cherchant instinctivement son réconfort. Hermione, le cœur serré, glissa ses doigts dans les mèches blondes de la Française, les caressant doucement pour calmer ses tremblements.
- C’était horrible, sanglota Fleur. J’ai cru… j’ai cru t’avoir perdue.
- N’y pense plus. Tu es en vie, tu es avec moi, et c’est tout ce qui compte, murmura Hermione en déposant un baiser sur son front.
Alors que Fleur semblait s’apaiser peu à peu, Hermione se redressa doucement.
- Je vais prévenir tes parents que tu es réveillée. Ils doivent être morts d’inquiétude.
Elle commença à se détourner, mais une main tremblante saisit son poignet.
- Reste… je t’en supplie, ne pars pas, pas encore.
Les yeux de Fleur, emplis de larmes, rencontrèrent les siens, et Hermione sentit un élan protecteur envahir tout son être.
- Dobby s’en charge, Mesdemoiselles !
Le petit elfe apparut soudainement dans un pop discret, inclinant sa petite tête en signe de respect. Hermione hocha la tête, reconnaissante, et reprit sa place auprès de Fleur, déterminée à ne pas la quitter.
Dans le tumulte de cette nuit tragique, une certitude s’imposait : tant qu’elles étaient ensemble, rien ne pourrait les briser.
À leur arrivée dans la tente, Hermione croisa les regards fermés des parents Delacour. En un instant, sans qu’un mot ne soit échangé, elle comprit : Cédric n’avait pas survécu.
Fleur, bien qu’affaiblie, sentit immédiatement la tension qui régnait. Sa magie vélane amplifiait ses perceptions, et elle capta l’immense tristesse émanant de sa mère.
- Qui est mort ?
Sa voix, bien que faible, était claire et directe, trahissant une détermination implacable.
- Ma chérie, ce n’est pas le moment d’en parler. Dis-moi plutôt comment tu te sens, tenta Apolline, cherchant à détourner la conversation.
Mais Fleur ne détourna pas les yeux.
- Maman, ne me mens pas. Dis-moi qui est mort. Vos regards me le disent, et je sais que ce n’est pas Harry… Hermione ne serait pas ici si c’était lui.
Hermione, les larmes aux yeux, baissa la tête. Elle savait que la vérité était inévitable.
- Mon amour… c’est Cédric.
Le souffle de Fleur se coupa, et elle blêmit. Hermione s’empressa de lui prendre la main, espérant la rassurer.
- Nous n’avons pas encore tous les détails, ajouta Apolline doucement. Harry est en état de choc.
Fleur cligna des yeux, les larmes roulant sur ses joues.
- Il m’a sauvé… murmura-t-elle. Sa voix était à peine audible. J’étais inconsciente, mais je sais que c’est lui. Il m’a parlé… Il m’a dit que tout irait bien.
Sa poitrine se soulevait difficilement sous l’effort des émotions, et elle finit par s’effondrer, submergée par la fatigue et la douleur.
Apolline, inquiète pour l’état de sa fille, s’approcha doucement. Posant une main légère sur son front, elle murmura une incantation apaisante. La magie délicate des vélanes fit son effet : Fleur se détendit peu à peu, ses larmes cessèrent, et elle sombra de nouveau dans un sommeil réparateur.
- Elle a besoin de repos, dit calmement Apolline, se tournant vers Hermione.
Hermione, bien que toujours bouleversée, reprit son souffle.
- Est-ce qu’on pourrait la mettre dans sa chambre ? Elle sera plus à l’aise qu’ici, et… je resterai avec elle, bien sûr.
Madame Pomfresh, qui observait la scène en silence, hocha la tête.
- Son état est stable. C’est une bonne idée. Vous pourrez veiller sur elle, Miss Granger, mais veillez à ne pas trop la fatiguer.
Les parents Delacour, aidés par Hagrid, transportèrent Fleur jusqu’au carrosse de Beauxbâtons. Hermione ne quitta pas sa bien-aimée des yeux jusqu’à ce qu’elle soit confortablement installée dans son lit.
Sachant désormais que Fleur était en sécurité et entre de bonnes mains, Hermione se força à détacher son esprit de l’inquiétude qu’elle ressentait pour elle. Son attention se tourna alors vers son meilleur ami, Harry.
Une partie de son cœur brûlait d’inquiétude pour lui, se demandant dans quel état il était, comment il survivrait à cette tragédie. Mais elle savait qu’avant toute chose, elle devait trouver un équilibre entre son amour pour Fleur et son devoir envers Harry.
Une chose était sûre : cette nuit marquerait à jamais leurs vies.
Le chaos régnait à Poudlard. Les élèves avaient été confinés dans leurs dortoirs, et les familles présentes pour la troisième tâche avaient été priées de rester à l’écart. Des murmures inquiets couraient dans les couloirs, amplifiés par l’apparition soudaine du ministre de la Magie, visiblement furieux.
Mais malgré l’agitation, une question demeurait sans réponse : où était Harry Potter ?
Ron apparut bientôt, une expression grave sur le visage, tenant fermement la Carte du Maraudeur entre ses mains.
- Hermione, regarde. Il est dans le bureau de Maugrey… mais il n’est pas seul. Quelqu’un nommé Barty Junior est avec lui.
Le cœur d’Hermione s’accéléra. Ils échangèrent un regard alarmé avant de se précipiter vers le bureau. Ce qu’ils y découvrirent dépassait l’entendement.
Le professeur Maugrey, ou plutôt celui qu’ils avaient cru être leur professeur, se tenait devant Harry, l’air plus sinistre que jamais. Sa baguette était pointée sur le garçon qui vivait, et une lueur meurtrière brillait dans ses yeux.
- Tu vas regretter d’être revenu vivant, Potter, siffla-t-il.
Hermione et Ron, stupéfaits, dégainèrent aussitôt leurs baguettes, prêts à intervenir. Mais avant qu’ils ne puissent agir, deux silhouettes arrivèrent à toute allure : Dumbledore et Rogue.
- Immobulus !
La voix du directeur résonna dans la pièce, et "Maugrey" fut figé sur place. Rogue s’avança d’un pas déterminé, sa baguette brandie, et força l’homme à avaler une potion.
Sous leurs yeux ébahis, le visage du professeur de Défense contre les Forces du Mal commença à se tordre et à fondre, révélant les traits d’un homme pâle, effrayant, qu’ils reconnurent aussitôt comme Barty Croupton Junior.
Dumbledore, d’un geste autoritaire, tourna son regard vers Hermione et Ron.
- Emmenez Harry à l’infirmerie immédiatement. Il a besoin de soins et de repos.
Harry, qui tremblait de la tête aux pieds, semblait sur le point de s’effondrer. Le choc de la mort de Cédric et sa confrontation avec Voldemort avaient laissé des marques visibles sur son visage. Hermione, la gorge serrée, fit appel à Dobby.
- Dobby, aide-nous à le transplaner jusqu’à l’infirmerie, s’il te plaît.
Le petit elfe hocha la tête avec gravité et, en un claquement de doigts, emporta les trois Gryffondors vers la salle blanche et apaisante de Madame Pomfresh.
Harry s’endormit rapidement, aidé par une potion de sommeil sans rêve administrée par l’infirmière. Hermione et Ron veillèrent à ses côtés un moment, échangeant peu de mots.
- Va rejoindre Fleur, Hermione, murmura Ron finalement. Harry est en sécurité maintenant.
Hermione hésita un instant, jetant un dernier regard à son meilleur ami. Puis, se levant, elle serra brièvement l’épaule de Ron avant de quitter l’infirmerie.
Ron, de son côté, resta assis un moment, observant le visage endormi d’Harry. Il comprenait pourquoi Hermione devait être auprès de Fleur. Et lui aussi, bientôt, quitterait discrètement la pièce pour rendre visite à Viktor, encore inconscient après avoir été sous l’emprise de l’Imperium.
Chaque Gryffondor avait une part de ce chaos à porter, et cette nuit semblait bien loin d’être terminée.
La nuit tombait sur Poudlard lorsque Hermione sortit du château, en direction du carrosse de Beauxbâtons. Exceptionnellement, le dîner avait été servi dans les salles communes de chaque maison, une mesure prise pour gérer le chaos ambiant.
En traversant le parc, la Gryffondor croisa plusieurs Aurors en patrouille, leurs regards scrutateurs accentuant l’atmosphère pesante de la soirée. Elle était presque arrivée à destination lorsqu’un d’entre eux s’avança vers elle, l’air suspicieux.
- Jeune fille, vous devriez être dans votre dortoir.
- J’étais à l’infirmerie, je me rends de ce pas dans ma chambre, tenta-t-elle d’expliquer avec calme.
- Vous ne me prenez pas pour un idiot, j’espère. Vous n’êtes clairement pas une élève de Beauxbâtons, mademoiselle. Demi-tour, avant que je vous y reconduise moi-même.
- Mais je…
- Pas de "mais". Demi-tour, maintenant. Je vais vous escorter, insista l’Auror d’un ton ferme.
Hermione commençait à se sentir frustrée, mais avant qu’elle ne puisse répondre, les parents de Fleur, accompagnés de Madame Maxime, sortirent du carrosse.
- Monsieur, cette jeune fille a une autorisation spéciale accordée par le directeur Dumbledore et moi-même, déclara Madame Maxime, imposante et autoritaire. Elle dit la vérité.
- Très bien, madame, je ne vous dérangerai pas davantage, répondit-il avant de tourner les talons et de s’éloigner vers le lac.
- Merci, Madame Maxime, murmura Hermione, soulagée.
- Remerciez plutôt les Delacour, répondit la directrice de Beauxbâtons. Selon eux, votre présence est essentielle au rétablissement de leur fille. Et je veux bien les croire après les soins que vous lui avez prodigués lors de la seconde tâche.
Hermione se tourna vers Alexandre et Apolline.
- Merci, monsieur et madame Delacour. Je prendrai bien soin d’elle.
- Nous n’en doutons pas, mais s’il te plaît, appelle-nous par nos prénoms, sourit Alexandre avec chaleur.
- Tu peux aller la rejoindre, ajouta Apolline avec douceur. Elle est réveillée et devrait être en train de dîner. La petite elfe veille à ce qu’elle mange un minimum.
- Très bien, je vais de ce pas la retrouver. J’espère vous revoir bientôt, dans de meilleures circonstances.
- Nous aussi, Hermione, conclut Apolline avec une tendresse maternelle. Notre maison te sera toujours ouverte.
Avec un dernier sourire reconnaissant, Hermione s’éloigna en direction du carrosse, le cœur plus léger à l’idée de retrouver Fleur.
Les Delacour et Madame Maxime étaient toujours en pleine conversation lorsqu’Hermione s’éloigna à grandes enjambées vers la chambre de Fleur. Le cœur battant, elle ouvrit doucement la porte.
Fleur était assise sur son canapé, un bol de soupe dans les mains, tandis que Winky veillait près d’elle.
- Miss Hermione ! s’exclama la petite elfe en premier.
- Winky, ravie de te voir, répondit la Gryffondor avec un sourire fatigué.
- Est-ce que Miss Hermione a dîné ? demanda l’elfe avec sollicitude.
- Non, pas encore, Winky. Je sors de l’infirmerie, expliqua-t-elle.
Ces mots firent réagir Fleur, qui se redressa brusquement, laissant tomber sa cuillère. Hermione accourut aussitôt.
- Calme-toi, mon amour, murmura-t-elle en s’asseyant près d’elle. C’est Harry, mais il va bien.
- Winky revient avec un plateau pour Miss Hermione, annonça la petite elfe avant de disparaître dans un léger pop.
Hermione attrapa la main de Fleur, ses doigts cherchant à calmer les tremblements de la jeune vélane.
- Comment vas-tu, mon amour ? demanda Hermione doucement.
- Je suis épuisée… physiquement et mentalement, avoua Fleur, ses yeux brumeux. Je n’arrête pas de revoir Viktor… et cet éclair rouge.
Hermione serra sa main plus fort.
- Je suis là maintenant, dit-elle d’une voix ferme. Ce fichu tournoi est terminé. Promets-moi de ne plus jamais jouer avec ta vie comme ça.
- Promis. Fleur inspira profondément avant de poursuivre, hésitante. Maman et papa m’ont raconté ce que tu as ressenti à travers le lien… Je suis désolée, Hermione. Je n’aurais pas dû chercher à me rapprocher de toi. Regarde ce que je te fais subir… Tu devrais partir, tant qu’il est encore temps.
Hermione ouvrit la bouche pour répondre, mais Winky réapparut avec un plateau qu’elle déposa sur la table basse, interrompant l’échange.
La Gryffondor se tourna alors vers Fleur, les yeux brillants d’une détermination farouche.
- Fleur, regarde-moi. Sa voix était douce mais ferme. Je ne partirai pas, que tu le veuilles ou non. Quoi qu’il arrive, je serai toujours là pour toi, comme tu l’es pour moi. Je ne vois mon futur avec personne d’autre.
Elle marqua une pause, caressant doucement la joue de Fleur.
- Si quelqu’un doit mettre un terme à cette relation, ce sera toi. Mais sache que j’ai trompé la mort plus souvent que toi ces trois dernières années. Dois-je te rappeler ma rencontre avec un basilic en deuxième année ?
Un sourire hésitant éclaira le visage de Fleur.
- Notre lien est fort, et même si nous devions être séparées, je t’attendrai. Cette fois, je ne laisserai pas la distance nous briser. Je t’aime, Fleur, et je veux que tu ne l’oublies jamais.
Les larmes montèrent aux yeux de la vélane. Elle ne trouva pas les mots, alors elle fit ce qu’elle savait faire de mieux : elle se pencha vers Hermione et l’embrassa.
Le baiser était doux, chargé d’émotion, mais également intense. Lentement, Hermione se retrouva allongée sur le canapé, Fleur au-dessus d’elle.
Quand leurs lèvres se séparèrent, Fleur posa sa tête sur la poitrine d’Hermione, qui l’entoura de ses bras protecteurs. Elles restèrent ainsi, dans leur bulle, profitant du calme après une journée éprouvante.
Fleur finit par s’endormir dans les bras d’Hermione, paisible pour la première fois depuis des heures. La Gryffondor la regarda un moment, son cœur débordant d’amour.
Avec précaution, elle fit léviter Fleur jusqu’à son lit. La blonde était déjà en tenue de nuit, alors Hermione se changea rapidement, enfilant un long tee-shirt de sa bien-aimée. Elle s’installa dans le lit, prenant Fleur dans ses bras, en cuillère.
La sensation de dormir avec Fleur lui avait terriblement manqué. Ce soir-là, alors que le tournoi était enfin terminé et que l’année scolaire touchait à sa fin, Hermione n’avait qu’une pensée : savourer la présence de celle qu’elle aimait.
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Trois jours s’étaient écoulés. Trois jours pour faire retomber la tension, pour apaiser les esprits, et préparer le départ des étudiants étrangers. Une semaine durant laquelle Hermione et Ron s’étaient consacrés entièrement à leur meilleur ami, tout en soutenant leurs compagnons respectifs.
Et oui, Ron avait enfin avoué ses aventures avec le champion bulgare, et personne ne l’avait jugé. Les tensions au sein du trio semblaient enfin apaisées, et l’heure était venue de dire au revoir à Beauxbâtons et Durmstrang.
Aujourd'hui, tout le monde était un peu triste. Comprenant la détresse de ses amis, Harry avait passé la journée avec Ginny. Même si son corps allait mieux, son esprit était toujours perturbé par le retour de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom.
Fleur avait quitté l’agitation du carrosse pour passer ce dernier moment en compagnie de son âme sœur.
- Un mois, mon amour, juste un mois et je viens te voir à Londres.
- Mais je vais rater ton anniversaire !
- Il y en aura plein d’autres à fêter ensemble. Et puis, tu sais combien ça compte pour ma grand-mère que je prenne en main notre clan.
- Je sais, mais je crains de déprimer sans toi. Je me suis habituée à ta présence ici.
- Tu seras avec ta famille. Profite de ce temps pour renouer avec eux. Ils t’aiment et méritent de mieux te connaître.
- Toujours aussi sage dans tes paroles, mon cœur.
Un bruit de cloche signala que l’heure du départ était arrivée. Dans la cour intérieure du château, les élèves de toutes les nationalités échangeaient des mots et des sourires enthousiastes. L’un des objectifs du tournoi semblait enfin rempli, sous le regard pensif de Dumbledore. Il savait que les prochains mois seraient décisifs pour le monde magique, mais à cet instant précis, il avait foi en l’avenir.
- Je dois partir, ma lionne.
- Je sais. S’il te plaît, sois prudente dans les bois. Écris-moi autant que tu le pourras.
- Promis, mon amour. Maintenant, embrasse-moi, s’il te plaît. Tu vas tellement me manquer.
Le baiser passionné entre la championne française et la jeune Gryffondor attira l’attention des autres étudiants. Des cris de loup retentirent, mais c’est surtout Ginny Weasley qui attira le plus de regards.
- Prenez une chambre ! Vous choquez les premières années !
Hermione laissa échapper un sourire en coin.
- Ne t’en fais pas, Ginny, c’est prévu.
- Nous avons bien le temps, ma lionne.
Fleur était plus qu’embarrassée.
- Je sais, mais j’y pense de plus en plus. Comment m’en vouloir ? J’ai une petite amie tellement sexy.
- Bon, je vais partir avant que ma petite amie réservée ne se transforme en harpie.
- Attention à ce que tu dis, Delacour. Ne fâche pas une lionne.
- Je plaisante, je t’aime, mais je dois vraiment partir.
Fleur se retourna, croisant le regard furieux de sa directrice, et, après un dernier baiser furtif, se hâta de se diriger vers le carrosse. Elle tenta de dissimuler les larmes qui coulaient sur ses joues.
Harry, voyant Hermione dans le même état, la prit dans ses bras. Ils restèrent un moment dans une étreinte silencieuse, ressentant tous deux la douleur de cette séparation.
L’année scolaire touchait à sa fin, mais l’histoire de la Fleur de Lys et du Lion ne faisait que commencer.
L’avenir s’annonçait sombre, même pour nos héroïnes…